Irrités par les interventions du gouvernement Harper, les scientifiques fédéraux ont concocté un répulsif inusité: des clauses à insérer dans leur convention collective. Reste à voir si le remède sera homologué. Limitations, voire interdiction, des communications au sujet de leurs travaux, même lorsqu’ils sont publiés. Réduction de la qualité des données, notamment celle du recensement. Fermeture d’une dizaine de bibliothèques scientifiques, dont la seule en français à Pêches et Océans Canada. Modalités de financement qui désavantagent des domaines de recherche. La liste des doléances des scientifiques fédéraux s’étend d’un océan à l’autre.
Lire la suite de l’éditorial d’Ariane Krol de La Presse.