Les syndicats québécois sont pour le moins inquiets suite à l’annonce de la nomination de Jean Boutet comme ministre du Travail pour le nouveau gouvernement de la Coalition Avenir Québec.
C’est que le député de Trois-Rivières s’est fait connaître pour avoir représenté la partie patronale à la table des négociations dans l’infâme conflit l’opposant aux travailleurs de l’entreprise Delastek, en Mauricie.
Au cours du conflit qui a duré un interminable 1073 jours, la compagnie s’est notamment fait reproché par les tribunaux d’avoir eu recours à des briseurs de grève et de ne pas avoir négocié de bonne foi.
Si certains syndicalistes ayant eu affaire personnellement à M. Boutet ont émis des réserves quant à son accession au poste de ministre, d’autres sources syndicales étaient plus optimistes en saluant ses connaissances en relations de travail et en soulignant son devoir d’impartialité en tant que futur ministre, l’obligeant à maintenir un équilibre entre les syndicats et les patrons dans les différents conflits ouvriers qui auront lieu au Québec.
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