Des chercheurs et ex-employés du Centre de recherche sur les grains (CEROM) dénoncent un climat de «contrôle», de pressions et d’ingérence à propos de l’épineuse question des pesticides néonicotinoïdes, a appris Le Devoir. En deux ans, la moitié des membres du personnel du centre, financé en majorité par Québec, ont d’ailleurs démissionné. Cinq chercheurs sont au nombre des démissionnaires et une dizaine d’employés. Au total, neuf personnes ont témoigné au Devoir de leur profond malaise avec certains membres du conseil d’administration, qui n’hésitent pas à faire connaître leurs positions pro-pesticides au point de s’ingérer dans les travaux de recherche. Plusieurs ex-employés du CEROM ont tenté d’alerter le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) dès 2013.
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Pesticides : quand le privé administre la recherche publique québécoise.
Québec promet de faire le nécessaire pour assurer l’indépendance du CEROM.