Ne pas se faire payer ou assister à un rally de Trump : un choix inacceptable pour des syndiqués de Shell en Pennsylvanie


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La voix retentissante de Trump a envahi ce mardi-là le nouveau complexe pétrochimique Shell de Pennsylvanie, dans l’ouest de la Pennsylvanie, alors que la foule, composée en majorité de travailleurs de la construction portant des gilets de chantier orange et jaunes, écoutait attentivement.

Le discours de président du président, décrit par un haut responsable de l’administration comme « un événement non pas politique mais officiel », comprenait des critiques adressées à la sénatrice Elizabeth Warren et à l’ancien vice-président Joe Biden, appelant les dirigeants syndicaux à le soutenir en 2020, avertissant que les démocrates prendraient leurs emplois et s’attribuant le crédit du complexe, qui est toujours en construction et qui a été annoncé pour la première fois en 2012, alors que l’ancien président Barack Obama était toujours au pouvoir.

Outre les préoccupations éthiques du discours, qui devait se concentrer sur l’énergie mais s’est transformé en un rassemblement de campagne complet (bien que financé par l’argent des contribuables, qui n’est pas censé aller à des campagnes politiques), le Pittsburgh Post Gazette du vendredi a révélé un autre drapeau rouge : les travailleurs de la foule n’ont pas assisté à l’événement de Trump par choix; ils devaient plutôt y assister pour obtenir leur salaire.

Bien que la présence ne soit pas obligatoire, les travailleurs syndiqués qui ne se sont pas présentés ont dû perdre leur salaire, comme ce fut le cas s’ils avaient choisi de ne pas travailler pour la journée, selon le Post-Gazette. Un contractant, faisant référence à une note envoyée par Shell aux dirigeants syndicaux, a indiqué aux employés qu’ils ne seraient payés que s’ils se présentaient à 7 heures du matin, scannaient leurs cartes d’identité et se préparaient à rester debout pendant des heures. « Pas de scan, pas de salaire », leur ont-ils dit.

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