Le printemps est déjà bien installé, mais où est allée cette année qui est passée comme un coup de vent? Est-ce l’appréhension de voir partir mon grand ami et collègue Jean Régnier à la retraite? Après toutes ces années à collaborer, s’entraider, s’appuyer dans le travail, lui dire au revoir n’aura jamais été plus difficile. Jean, que j’ai connu grâce au SCCUQ (SPPEUQAM) et avec qui j’ai travaillé face à face au Comité mobilisation-intégration de 2015 à 2018, est un amateur de tennis et de jardinage.
C’est grâce à lui si, lors des assemblées d’unités, on vous demande de nommer une passion ou un loisir que vous aimez pratiquer. Jean est aussi un artiste et un militant. Je me permets cette petite paréidolie en l’honneur des combats qu’il a menés pour notre syndicat. Je crois parler au nom de plusieurs personnes qui l’ont côtoyé quand j’affirme qu’il laissera un grand vide. Son humour, son souci du détail, et son rire vont nous manquer. Et que dire de sa voix qui porte comme un porte-voix dans les corridors lorsqu’on fait des activités de visibilité au sein de la communauté universitaire! Merci, Jean, pour ton travail au SPPEUQAM, dans les hauts comme dans les bas, tu as toujours su rallier les membres, c’est important.
Bonne retraite, mon ami, profite de chaque rayon de soleil sur ton visage dans ton jardin, chaque petit chant d’oiseaux, chaque As au service et chaque séance de Qi Gong!
Tu vas me manquer mon ami, mon beau Jean, Johnny l’affiche!