La présidente du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO), Louise Briand, a été la cible d’une attaque frontale de la part du Comité de gouvernance et de déontologie de l’UQO. Le Comité cherche vraisemblablement à faire taire l’une des principales critiques de la direction de l’UQO. La professeure Briand fait l’objet d’une plainte, anonyme, qui a été logée auprès du Comité de gouvernance et de déontologie du conseil d’administration de l’UQO le 4 mai 2017. Le Comité s’est rencontré le 15 mai 2017 pour analyser la plainte de manière préliminaire et, sans même avoir entendu la professeure Briand, le Comité a conclu que la plainte était recevable et il a accédé à la demande de la personne plaignante de relever provisoirement la professeure Briand de ses fonctions «le temps nécessaire pour examiner la situation et prendre la décision appropriée». La décision du comité peut aller jusqu’à demander au Conseil des ministres de révoquer son mandat. La Fédération des professionnèles de la CSN, à laquelle est affilié le SPUQO, a lancé jeudi une campagne d’appui visant le maintien de Louise Briand au sein du conseil d’administration de l’UQO, ainsi que la dénonciation des actes d’intimidation auxquels elle fait face par des membres du conseil d’administration.
Communiqué du SCCC-UQO : L’UQO s’attaque à la liberté académique et à la liberté d’expression.
Collège de Montréal : Une convention collective nettement bonifiée.