Le RAPSIM se réjouit de la publication des avis sur l’itinérance par le Conseil des montréalaises et par le Conseil jeunesse de Montréal, qui tous les deux témoignent de l’existence d’une itinérance qui est davantage cachée. Le RAPSIM espère que la Ville, mais aussi les gouvernements du Québec et d’Ottawa pendront bien acte de l’importance d’agir relativement à ces réalités méconnues et sous-estimées. De par leur titre même, ces avis nomment bien l’enjeu de reconnaître l’itinérance cachée : «Voir l’invisible» pour celui sur les femmes et «Dévoiler une réalité peu visible» pour celui sur les jeunes. Le dénombrement tenu par le Ville de Montréal, de par son approche d’une journée ciblée sur l’itinérance chronique et la fréquentation des ressources, a sous-évalué de grands pans de l’itinérance, dont celle des femmes et des jeunes. Les avis publiés aujourd’hui amènent une contrepartie dont il faut tenir compte. Les avis sur l’itinérance à Montréal rejoignent aussi les constats d’une importante étude sur L’itinérance cachée publiée par Statistique Canada le 15 novembre. Celle-ci a démontré l’ampleur du phénomène que 2,3 millions de personnes ont vécu dans leur vie au pays.
L’itinérance des femmes et des jeunes expliquée aux politiciens.
Première collecte de produits hygiéniques pour les femmes itinérantes.