Il fut un temps où on allait au budget pour apprendre de nouvelles choses. On attendait avec impatience de connaître la direction que souhaitait prendre le gouvernement. Cette époque semble révolue. Désormais, le budget sert manifestement à confirmer des annonces déjà présentées, déployer des stratégies de relations publiques et opérer des manœuvres électorales. Il existe effectivement quelques annonces importantes dans le budget québécois de l’exercice 2017-2018, mais c’est surtout une impression de déjà-vu qui prend le dessus. Ainsi, on retrouve dans le budget la fameuse «économie de dirigeants» présentée en février, les investissements pour la réfection des écoles annoncée en mars ou encore les engagements pour le transport en commun dont on nous parle depuis des mois.
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