Les restrictions migratoires plombent l’attrait des écoles d’art du Québec


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Depuis la pandémie, les étudiants étrangers sont beaucoup moins attirés par les écoles supérieures d’art du Québec. L’École nationale de cirque de Montréal, l’École de danse contemporaine de Montréal et l’École nationale de l’humour ont noté ces dernières années une baisse des candidats étrangers, surtout non francophones, rapporte Le Devoir. Pourtant, la virtuosité, souvent plus aiguisée dans les écoles préparatoires de l’étranger, est essentielle pour maintenir le niveau d’excellence de nos écoles d’art. Nos portes artistiques sont-elles en train de se fermer ? Le directeur de l’École nationale de cirque de Montréal, Éric Langlois, avait l’habitude de voir chaque année une trentaine d’aspirants aux auditions de son école à Paris. « Ils étaient 17 cette année, déplore-t-il. Des Suisses, des Français, des Belges, mais très peu de non-francophones. On constate la même chose pour nos auditions à Montréal. » À l’École de danse contemporaine, en 2020, on comptait 170 candidats. De ceux-là, 64 venaient de l’étranger. Cette année, sur les 128 qui se présentent, 40 sont de l’étranger. Les entraves migratoires, depuis la pandémie, se sont additionnées, posées par le gouvernement fédéral comme provincial.