Les bibliothèques humaines se répandent au Québec


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Un proverbe africain dit qu’un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. C’est un peu le principe qui guide le concept des bibliothèques humaines, qui nous vient du Danemark, par lesquelles on peut « emprunter » des gens, ou plutôt les rencontrer, comme on emprunte un livre, rapporte Le Devoir. L’histoire commence à des kilomètres d’ici, à Copenhague, au tournant des années 2000. Ronni Abergel, dont un ami a été attaqué au couteau dans un bar de la ville, organise la première bibliothèque humaine, destinée à combattre la violence, dans le cadre d’un concert rock. L’idée, c’est de donner aux gens la possibilité d’entrer en contact avec des personnes auxquelles elles n’ont pas accès autrement, et même contre lesquelles elles ont des préjugés, que ce soient des adeptes du culturisme, des policiers, des réfugiés ou des prostitués. Ces personnes, considérées comme des « livres humains », acceptent de répondre aux questions de chaque lecteur, membre du public, qui les emprunte individuellement pour une vingtaine de minutes. L’idée de la bibliothèque humaine était née avec pour slogan : « On ne juge pas un livre à sa couverture. » Depuis, la bibliothèque humaine a fait des petits, et s’est répandue dans plus de 80 pays.

La note des bibliothèques publiques du Québec se maintient à 66%.
Des centaines de livres retirés des bibliothèques scolaires en Floride.