L’élection de Syriza en Grèce est un évènement important: pour la première fois dans un pays du Nord, un parti ouvertement opposé aux politiques d’austérité, prend le pouvoir. Dans ce pays, l’éducation a été l’une des principales victimes des rudes compressions budgétaires décrétées par les gouvernements qui se sont succédé depuis quelques années. Syriza aura-t-il la capacité de renverser la situation? Le travail de reconstruction qui l’attend est gigantesque. De 2009 à 2013, les dépenses en éducation ont été réduites de 33%, ce qui semblait encore insuffisant aux yeux des créanciers de la Grèce, puisqu’on prévoyait y ajouter de nouvelles coupes de 14% en 2016.
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