Le web prend un tournant sonore avec Jean-Michel Berthiaume et Charlotte Biron


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Et si le son contribuait à modeler progressivement nos vies numériques ?, se questionne Daphné B. dans sa chronique de La Presse. En 2025, il est difficile de nier l’omniprésence des émissions balados. Pour le sémiologue et chargé de cours Jean-Michel Berthiaume, qui enseigne la baladodiffusion à l’UQAM, l’émission balado demeure pourtant difficile à définir : c’est un objet vaste et polymorphe. Au téléphone, il me suggère de la considérer comme une production médiatique qui rend possible « ce qu’on ne permettrait pas à la radio », par exemple des moments de silence. Daphné B. découvrait récemment l’existence d’un cours en littérature sur l’émission balado, la radio et les arts vivants donné à l’UQAM. Selon l’autrice et chargée de cours en littérature Charlotte Biron, à l’origine du cours, c’est « peut-être la première fois qu’un cours au département porte sur le son et la littérature en arrimant l’histoire plus longue de la radio à la pratique contemporaine, avec autant les radiothéâtres que le balado et des formes plus expérimentales de création ».