Le SCCUQ discute plan d’austérité et convention collective


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Le SCCUQ a connu un mercredi 25 février chargé. Le syndicat accueillait d’abord quelques intervenants à propos du plan d’austérité du gouvernement québécois, pour en comprendre le projet fallacieux, et pour être informé des mobilisations visant à le contrer. Philippe Hurteau, de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques, a montré comment le discours alarmiste sur les finances publiques est plus idéologique que fondé sur des faits financiers. Il a ensuite illustré ses impacts sur quelques groupes et il a conclu en mettant en évidence comment la stratégie libérale visait à favoriser les mieux nantis de la société québécoise (le 1%, surreprésenté au cabinet des ministres).

La conférence a été suivie d’un panel. En premier lieu, René Delvaux, membre étudiant du Conseil d’administration de l’UQAM, a insisté sur le changement de ton de la direction de l’université à propos du budget et il a questionné ses choix budgétaires. Son analyse faisait étrangement écho au propos de Philippe Hurteau sur les finances publiques : des budgets initiaux alarmistes légitimant des transformations importantes dans les services. En second lieu, Alex Dandurand, de Printemps 2015, a présenté les attentes du mouvement étudiant qui considère opportun d’alimenter la convergence pour un Québec en lutte contre l’austérité, les privatisations et l’exploitation forcenée des ressources naturelles. Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain – CSN a clôt ce panel en présentant les stratégies de lutte mises en place et débattues au sein de cette instance, notamment la nécessité d’assurer une présence oppositionnelle dynamique.

S’en est suivi un Conseil syndical cheminant vers un projet de convention collective. Enfin, l’après-midi s’est inscrit sous le signe de la solidarité avec les précaires de l’enseignement supérieur aux États-Unis qui se mobilisaient nationalement en ce 25 février, pour la première fois, contre les mauvaises conditions de travail et d’emploi de cette nouvelle majorité enseignante.