Le hockey professionnel féminin, plus d’un siècle de passion, commente Michel Vigneault


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Des partisans entassés dans les gradins, de nouvelles idoles, une attention médiatique inédite : non, il n’est pas question ici de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). Plus d’un siècle avant son arrivée, le hockey féminin causait l’émoi à Montréal, lors de la Première Guerre mondiale. En se basant sur la capacité de l’aréna et sur le prix des billets, l’historien Michel Vigneault déduit que les joueuses pouvaient empocher environ 1000 $ pour une saison de 10 matchs. En tenant compte de l’inflation, cela revient à environ 20 260 $ d’aujourd’hui. « Sachant que les ouvriers de l’époque étaient payés 500 $ par année, ce serait un bon salaire », estime le chargé de cours en histoire de l’activité physique. Chose certaine, les Dames de l’Est attiraient les foules. La capacité du Jubilée était de 3200 places, mais comme il était composé de bancs et non de sièges, environ 5000 spectateurs pouvaient s’y entasser à chaque partie, explique Michel Vigneault, dans un texte de La Presse.