Même si le réchauffement planétaire s’amplifie rapidement et que les engagements actuels des pays nous conduisent vers un véritable naufrage climatique, la conférence de l’ONU sur le climat (COP29) a été incapable de parvenir à un accord satisfaisant sur la question du financement réclamé par les pays en développement pour lutter contre la pire crise environnementale de l’histoire de l’humanité et s’adapter à ses conséquences déjà bien réelles, rapporte Le Devoir. « Aucun pays n’a obtenu tout ce qu’il voulait, et nous quittons Bakou avec une montagne de travail à accomplir. Ce n’est donc pas l’heure de crier victoire », a résumé dimanche le chef de l’ONU Climat, Simon Stiell, au terme d’une conférence climatique mondiale qui se tenait cette année en Azerbaïdjan, pays partisan avoué des énergies fossiles.
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