Les Québécoises et les Québécois veulent du changement en éducation et près de 70 % estiment qu’une grande réflexion collective pour développer une vision claire et un plan à long terme pour le réseau s’impose. C’est ce que révèlent les résultats d’un sondage Léger mené pour le compte de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). « Le constat qui se dégage de ce sondage, c’est que le portrait du réseau d’éducation, dans l’esprit des Québécoises et des Québécois, n’est pas reluisant. Cela étant dit, ils estiment très majoritairement que l’éducation doit être une priorité. Et quand on leur donne l’occasion de rêver, leurs aspirations concordent avec celles du personnel du réseau. Ce n’est pas sorcier : il y a des problèmes de fond en éducation et il faut prendre le temps de s’y pencher, en incluant tous les partenaires du réseau. Il nous faut une vision à long terme et un plan structurant », a fait valoir le président de la CSQ, Éric Gingras, en conférence de presse le 6 janvier. « Le sondage confirme la perception négative qu’ont les Québécoises et les Québécois du réseau d’éducation. D’ailleurs, la gestion en fonction de la prochaine rentrée scolaire, c’est aussi un élément qui se dégage de ce coup de sonde. Il faut rebâtir la confiance. La bonne nouvelle, c’est que c’est possible. Il ne manque que la volonté politique. »