Le regroupement étudiant le plus militant du Québec est au bord de l’éclatement. L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), qui a connu son heure de gloire au printemps 2012, fait face à une tentative de dissolution pure et simple qui sera débattue en congrès le mois prochain. Selon ce que Le Devoir a appris, la crise interne qui déchire l’ASSE depuis au moins trois ans a atteint un point critique. Sept des huit postes de l’exécutif sont vacants, les associations étudiantes locales sont démobilisées — certaines ont cessé de payer leurs cotisations — et de «graves questionnements» planent sur l’état des finances du mouvement.