L’intention de l’Union européenne d’incorporer les services de l’éducation dans un accord de libre-échange en cours de négociation avec les États-Unis fait l’objet de très sévères critiques de la part du secteur de l’éducation en Europe, craignant que le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement ouvre la voie à la privatisation. « Hormis quelques petites exceptions, concrètement, l’UE laisse la porte grande ouverte aux entreprises américaines à but lucratif pour dispenser des prestations éducatives de l’école primaire jusqu’à l’université », a souligné Martin Rømer, le Directeur du CSEE, dans une déclaration en date du 16 juin.