Depuis plusieurs années, nous assistons à d’importantes modifications dans le milieu universitaire. Cette année, l’UQAM a d’ailleurs entamé un «processus de réflexion» sur la décentralisation de ses ressources financières. Ce processus pourrait certainement mettre à mal la démocratie uqamienne et centraliser davantage les prises de décisions au sein de l’université en laissant carte blanche aux doyennes et doyens des facultés sur la manière de dépenser les budgets mis à leur disposition. Plusieurs universités canadiennes et internationales sont passées par des processus semblables et les constats sont alarmants. En effet, dans les établissements concernés, on observe un sous-financement et même la fermeture des facultés «moins payantes» qui s’avèrent souvent être celles d’arts et de sciences humaines. Autres sujets du Journal du SÉTUE qui vient de paraître : • Harcèlement à l’UQAM : l’université ne semble pas pressée de régler le problème • Face aux crises à l’UQAM : quelle université voulons-nous? • La lutte du SÉTUE : retour sur la grève.