Intérêt croissant pour les études féministes, même chez les hommes : la grève de 2012 y est pour quelque chose, selon Sandrine Ricci


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Est-ce la conséquence des mouvements #AgressionsNonDenoncees et #MoiAussi? Est-ce dû au retentissement mondial de l’affaire Weinstein? Ou peut-être le fait de la grève étudiante de 2012? Quoi qu’il en soit, les études féministes sont plus populaires que jamais, et même auprès des hommes. Selon une compilation du Devoir, les demandes d’admission et les inscriptions dans la plupart des programmes d’études féministes des diverses universités sont à la hausse depuis plusieurs années et promettent de croître encore cette année. Parfois, elles passent même du simple au double. C’est le cas à l’UQAM, où il y avait 58 inscrits au certificat en études féministes à l’hiver 2013 et 121 à l’hiver 2018, soit cinq ans plus tard. «Je crois qu’une piste d’explication de cette croissance à envisager est que la grève de 2012 a suscité un intérêt pour la perspective féministe notamment parce que plusieurs étudiantes militant sous la bannière de la CLASSE mettaient en avant une vision de la lutte du point de vue des rapports sociaux de sexe et de patriarcat», soutient la chargée de cours Sandrine Ricci dans un texte du Devoir.