Au sortir de la 6e journée du numérique, tenue le 1er novembre dernier et organisée par les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, la tentation était forte, pour l’ironie de la chose, de demander à une intelligence artificielle générative de produire une chronique incendiaire sur le sujet, qui rappellerait encore une fois les dangers d’une éducation de plus en plus atomisée, médiatisée et déshumanisée. En fait, force est d’admettre que pour produire plus de réchauffé, incluant de produire des textes complexes sur des sujets nichés, ChatGPT et tous ses cousins sont désormais extrêmement performants. C’est peut-être cette perspective qui faisait dire à Éric Caire, ministre de la Cybersécurité et du Numérique en mot d’ouverture que l’humain pourrait fort bien se trouver très bientôt dépassé par une intelligence plus grande que la sienne. Cette remarque, empreinte de gravité, devait nous sensibiliser à l’importance de « former les leaders de demain… aujourd’hui ». Pour lire la suite de la chronique 102 du Comité école et société de la FNEEQ.