Hydro-Québec sur le site de la Grande Bibliothèque, c’est non


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Nous en sommes aux derniers jours de l’année 2024. Sans information, sans débat ni raisonnement connus, le Conseil des ministres du gouvernement du Québec s’apprête à adopter, portes closes, un décret qui autorisera la plus importante institution culturelle d’ici à vendre à la société Hydro-Québec un terrain dont la cession bloquera la croissance de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Sur ce terrain, Hydro-Québec installera un énorme poste de transformation électrique de 315 000 volts, un édifice industriel massif, élevé, dangereux, dont la présence sera le symbole d’une démission collective. La renaissance du Quartier latin deviendra un fantasme. Et la réputation du Québec, comme celle de Montréal, seuls endroits de nos mondes internationaux de référence à s’infliger une plaie pareille en leur centre, affichera une médiocrité. Une lettre ouverte de Lise Bissonnette, Gérard Beaudet, Phyllis Lambert, Yves Gingras, Christine St-Pierre, Carol Couture et Michel Marc Bouchard, publiée dans Le Devoir.