La CSN estime que le modèle de développement du secteur éolien au Québec est intenable dans sa forme actuelle et salue l’ouverture d’Hydro-Québec à le remettre en question. « Il est temps qu’Hydro-Québec reprenne le contrôle du développement de l’éolien pour que celui-ci soit en phase avec le développement économique et facilite l’acceptabilité sociale des projets », lance Caroline Senneville, présidente de la CSN. Il est en effet souhaitable de favoriser les meilleurs gisements de vents qui sont situés aux endroits qui conviennent le mieux à la population, aux Premières Nations, au réseau de transport et aux besoins en électricité. Un promoteur privé proposera plutôt des projets en fonction de ses moyens limités, tant en ce qui a trait à l’accès aux terrains qu’aux taux d’intérêt, plus élevés que ceux dont dispose Hydro-Québec.
Réaction de la FTQ et du SCFP à l’annonce d’Hydro-Québec sur l’avenir de l’industrie éolienne.