Le milieu culturel au Québec se réjouit du maintien de la clause d’exception culturelle (incluant les contenus numériques) dans le nouvel Accord États-Unis-Canada-Mexique (AEUMC). Toutefois, des craintes ont été exprimées quant à la présence d’une clause de représailles rattachée à l’exception culturelle. En vertu de cette clause, les États-Unis pourraient exiger des compensations financières si le Canada prenait des mesures protectionnistes pour préserver ses industries culturelles. Ces craintes sont-elles fondées? Certains estiment que non parce que la clause de représailles, déjà inscrite dans l’ancien Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), n’a jamais été appliquée.
Membre de la Chaire UNESCO en communications et technologies pour le développement et du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM), Destiny Tchéhouali, chargée de cours à l’École des sciences de la gestion, a signé un chapitre consacré à la gouvernance d’Internet et au développement de la diversité culturelle et linguistique dans le Rapport 2018 sur l’état de la francophonie numérique. Publié par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ce rapport a été coordonné par l’Institut du droit de l’espace et des télécommunications (Idest) et la Chaire UNESCO sur les pratiques émergentes en technologies et communication pour le développement de l’Université Bordeaux Montaigne. Il contient des avis d’experts et met l’accent sur des exemples de bonnes pratiques dont les pays francophones peuvent s’inspirer.
Pour lire son entrevue dans Actualité UQAM, cliquez ici.