Les sages-femmes déplorent la lenteur de leur négociation avec le gouvernement et profitent de la Journée mondiale de la Sage-femme du 5 mai pour inviter le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, à répondre positivement à leur dernière proposition. Les sages-femmes veulent notamment une bonification de leur forfait de garde qui tienne compte de leur réalité de travail. «Nos demandes visent à mieux reconnaître notre modèle de pratique et ce que nous vivons sur le terrain, souligne la présidente du Regroupement Les sages-femmes du Québec, Mounia Amine. La garde 24 heures sur 24, 10 jours sur 14 constitue la pierre angulaire de la pratique sage-femme. Elle est nécessaire pour permettre la continuité relationnelle des soins et des services à toutes les phases du suivi de grossesse, jusqu’à six semaines après l’accouchement. Le fait de ne pouvoir prévoir l’horaire exact et la nature des tâches de la journée fait donc partie intégrante de la réalité des sages-femmes.»