De l’extérieur des États-Unis, on peut être décontenancé par les références religieuses, sincères ou opportunistes, qui s’immiscent dans les discours politiques depuis les années Reagan ou par certains leaders religieux qui s’invitent. Malgré cela, on ne peut décoder le rôle des identités religieuses lors des élections américaines à partir d’une lecture opposant simplement les religieux aux progressistes sécularisés. Même très à gauche, femmes et hommes politiques ne sont pas rares à évoquer leur foi, écrit Frédéric Castel dans un texte publié par The Conversation.