Après les fausses nouvelles, les faux journaux scientifiques prolifèrent sur le Net. Et d’après notre enquête, des centaines de professeurs d’université québécois les alimentent – dans certains cas, en toute connaissance de cause. Des centaines de professeurs d’université et de chercheurs québécois diffusent leurs études dans des simulacres de journaux savants, qui publient à peu près n’importe quoi en échange d’argent, révèle une enquête de La Presse. Leurs travaux sérieux – subventionnés par les gouvernements – côtoient ainsi des «études» douteuses ou carrément farfelues, pouvant parler d’épidémies propagées par les extraterrestres ou de… cochons volants.