Alors que Québec a récemment décidé de mettre fin aux allocations pour les cours de français à temps partiel et en milieu de travail, plusieurs leaders syndicaux affirment que cette décision « décevante […] envoie un bien mauvais signal à celles et ceux qui souhaitent apprendre le français et pleinement intégrer la société québécoise ». Dans une lettre ouverte publiée le 25 septembre dernier dans le Journal de Montréal, un collectif de signataires issus du milieu syndical, dont les quatre principales centrales, déplore la décision du ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Jean-François Roberge, d’abolir la participation gouvernementale de 28 $ par jour versée pour encourager les cours de francisation à temps partiel et l’allocation versée aux entreprises de plus 100 travailleurs qui offraient des cours de francisation à leurs employés. « En proposant plusieurs manières de se franciser, on augmentait du coup l’accessibilité », affirment les leaders syndicaux dans leur lettre.