Financement des universités


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La situation du financement des universités québécoises est toujours à l’avant-plan de l’actualité en enseignement supérieur; un article signé Zacharie Goudreault, paru dans Le Devoir du 19 janvier dernier sous le titre « Des universités dans le rouge, des choix qui soulèvent des inquiétudes » dresse un tableau de la situation et on y lit que « l’UQAM indique que « le quart de [ses] groupes-cours revêtent une composante à distance, hybride ou comodale ».

Une situation qui préoccupe Olivier Aubry, président du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM, qui représente les chargées et chargés de cours de l’établissement. « Si on a moins de revenus, bien souvent, on va faire des coupes dans l’enveloppe de charge ou dans les services. C’est là où ça devient plus compliqué pour nous, si on coupe certains cours ou qu’on a tendance à augmenter le nombre d’étudiants par cours », notamment en offrant plus de formations à distance, relève M. Aubry. »

En complément de cet article, on retrouvait, dans l’édition des 20 et 21 janvier du même journal, un cahier spécial sur l’enseignement supérieur. Un article de Marie-Hélène Dufays, portant le titre « Repenser le financement actuel des universités », rapporte les propos de Christine Gauthier, vice-présidente de la FNEEQ, responsable du Regroupement université indiquant qu’elle « dénonce un modèle de financement désuet et une certaine logique mercantile allant à l’encontre de la mission universitaire publique utile à la société. La course aux étudiants, qui plus est aux étudiants étrangers, n’est pas sans danger et peut entraîner certaines décisions néfastes, menant à considérer que certains programmes seraient « moins rentables ». Pour lire l’article, c’est de ce côté.