Les travailleurs accidentés perdent un important soutien dans leur combat pour recevoir des indemnités. Après des décennies d’existence, la Fondation pour l’aide aux travailleuses et travailleurs accidentés (FATA), un organisme sans but lucratif fondé par le syndicaliste Michel Chartrand, met la clef sous la porte. La FATA, c’était un peu le dernier recours, le coup de pouce pour les personnes victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles, déboutées devant un tribunal administratif. Elles pouvaient ainsi à peu de frais compter sur un représentant, qu’il soit avocat ou conseiller en droits des accidentés, pour faire valoir leurs droits. «C’est carrément imprudent d’aller se pointer seul devant le tribunal», selon Jean-Pierre Parent, un ex-syndicaliste pour GM qui a travaillé pour la FATA pendant plus de 30 ans. L’homme de 73 ans a accompagné des centaines de personnes en cour.
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