Éviction : Bien plus qu’une perte de logement


Classé dans : Membres en action | 0

Ceci n’est pas un film sur la crise du logement. Enfin si, mais pas uniquement. Éviction, qui prend l’affiche ce vendredi, raconte surtout la perte d’un lieu mythique pour une communauté bien spécifique : la communauté queer. « Parthenais », comme l’appelait affectueusement sa demi-douzaine de joyeux locataires a été un véritable « point d’ancrage » dans Centre-Sud, un repère ou un pôle, si vous voulez, et ce, pendant plus de 10 ans. Chacha Enriquez, chargé de cours en sociologie (qui vient de publier Sexualités et dissidences queers aux éditions du Remue-Ménage), a été locataire des lieux, pendant six ans. Dans le film, iel* se présente à la blague comme le « cheval de Troie » de l’espace, où logeait à la base un groupe d’« anars ». « On en a fait un espace vraiment le fun », raconte Chacha Enriquez à Silvia Galipeau de La Presse.