Ils sont venus au Québec avec l’espoir d’un avenir meilleur pour leurs enfants. Mais aujourd’hui, avec des règles plus strictes sur les permis d’études, leur avenir est plus incertain que jamais, rapporte La Presse. En 2024, le gouvernement fédéral a imposé un plafond sur les permis d’études, réduisant d’environ 40 % le nombre d’étudiants étrangers admis au pays. L’objectif : limiter la pression sur le marché locatif et les services publics. En 2025, Ottawa prévoit délivrer 437 000 permis d’études, une baisse de 10 % par rapport à 2024. De son côté, Québec a gelé le Programme de l’expérience québécoise (PEQ) pour les diplômés, une voie rapide autrefois privilégiée pour obtenir la résidence permanente. Des quotas ont aussi été instaurés pour chaque établissement d’enseignement à propos des certificats d’acceptation du Québec (CAQ), réduisant encore les possibilités pour les étudiants étrangers. « Il y a des règles qui existaient, mais qui étaient interprétées de façon plus humaine. Aujourd’hui, tout est appliqué de manière stricte. Un étudiant qui a manqué un cours pendant une session ou qui a dû prendre une pause, pour maladie ou manque d’argent, va se voir refuser la prolongation de son permis », explique Me Nadia Barrou, avocate spécialisée en immigration.
• Pour la première fois en trois ans, le nombre de travailleurs temporaires diminue au Québec.