À la conclusion des travaux du Deuxième rendez-vous des États généraux de l’enseignement supérieur, les vingt-cinq organisations syndicales, professionnelles, étudiantes et communautaires sortent satisfaites des orientations définies par les participantes et les participants. Les discussions ont permis de cibler des pistes des solutions prometteuses afin de réorienter les réseaux collégial et universitaire au service de l’intérêt commun en insistant sur les précarités, le financement et la gouvernance. Ce n’était pas anodin d’inviter, à la veille des élections provinciales, les représentant-es des principaux partis politiques et les acteurs de l’enseignement supérieur pour discuter du développement et de leur vision des réseaux. La précarité sous toutes ses formes des divers corps d’emplois doit faire l’objet d’une sérieuse remise en question. Les conditions de travail du personnel se sont terriblement dégradées au fil des années et le taux de précarité du personnel est effarant. Le stress lié aux études, à la charge de travail, à l’isolement et l’incertitude financière engendrent une détresse psychologique parfois importante tant au sein de la population étudiante que chez les différents personnels.