Il y a des moments qui demeurent gravés dans l’histoire et pour lesquels rester neutre revient à prendre position. On peut penser à l’apartheid en Afrique du Sud, le génocide au Rwanda et celui qui se déroule actuellement en Palestine, selon moi, en fait partie. Les campements sur les campus universitaires ne sont pas sans rappeler la contestation de la guerre au Vietnam. Comme le disent des enseignantes et enseignants dans une lettre au recteur de l’UQAM, deux voies se sont offertes aux universités : celle de la répression juridique et policière, comme ce fut le cas à Columbia, ou celle de la discussion en vue d’arriver à une entente, comme à Berkeley. Il est encore temps pour le recteur de choisir la seconde, mais il a plutôt demandé une injonction à la Cour supérieure du Québec avec l’objectif à peine voilé de démanteler le campement. La Cour l’entendra demain et le SPPEUQAM ira y défendre la primauté de la liberté d’expression et d’association pacifique, l’importance du dialogue entre les étudiant.e.s et l’UQAM et l’assurance que le travail des chargé.e.s de cours n’est pas affecté par le campement.
En attendant, on se revoit au barbecue et à l’assemblée générale du SPPEUQAM le 29 mai, parce qu’il est encore temps de venir appuyer votre comité de négociation et de venir discuter des développements à la table de négo. Enfin, n’oubliez pas l’affichage des charges de l’automne.