J’écrivais dans l’Entre vous et moi de la semaine dernière que la rectrice de l’UQAM, Magda Fusaro, a promis lors du lancement de la campagne de financement de l’UQAM qu’il y aurait un règlement au conflit de travail à la Fondation UQAM prochainement. Je me dois de préciser qu’elle a plutôt souligné aux employés de la Fondation qu’elle est très sensible à la situation qui prévaut actuellement. «Je tiens à préciser que je vous entends bien et je que je souhaite travailler rapidement à dénouer cette impasse», a-t-elle ajouté. Mme Fusaro ne siège pas à la table de négociation, la Fondation étant un organisme indépendant. Mais il s’agit de la campagne de financement de l’UQAM et la direction de la Fondation nuit actuellement à la réputation de l’UQAM en laissant trainer un conflit de travail depuis 2015. Malgré le cri du cœur de Mme Fusaro, à l’occasion de son allocution inaugurale, je persiste à retenir mon don jusqu’à la résolution du conflit et j’invite la communauté uqamienne à faire de même.
Nous en avons entendu une bonne lors de cette allocution. Le SPUQ a à cœur de réduire la précarité des personnes chargées de cours (PCC)… en demandant la création de postes de profs. Si au moins c’était pour embaucher des PCC, mais la clause passerelle n’est pas utilisée comme elle le devrait et on soupçonne que dans certains départements la candidature de PCC est bloquée avant d’arriver à la dernière étape de sélection, afin qu’elles ne puissent invoquer qu’à compétence égale on doive leur accorder le poste. Quand la malhonnêteté intellectuelle s’ajoute au mépris.
Richard Bousquet
Vice-président à l’information du SCCUQ