La direction de la Télé-université (Téluq) a confié des mandats à un sous-traitant privé et crée des postes de «professeurs-es sous contrat», à rabais, qui reprendront l’encadrement des étudiantes et étudiants, une tâche effectuée depuis toujours par les tuteurs et les tutrices. C’est 85% d’entre elles et eux qui ont perdu ou perdront leur emploi d’ici quelques semaines. À l’UQAC, la partie patronale a soumis ses demandes dans un document de 164 pages, une remise en question de l’ensemble des acquis des chargées et chargés de cours des 30 dernières années. Leurs collègues de l’UQO ont voté dans une proportion de 93% en faveur de l’intensification des moyens de pression allant jusqu’à la grève générale illimitée. L’employeur veut affaiblir le Syndicat en réduisant les libérations syndicales de 22 à 9. Le Syndicat a déposé ses demandes salariales le 2 juin 2017. L’UQO ne les a pas encore commentées. Les directions se parlent, ça n’augure rien de bon pour notre prochaine négociation. Il faut se solidariser avec nos collègues en conflit et se préparer localement à livrer bataille.
En attendant, je vous invite à signer la pétition sur le site de l’Assemblée nationale en opposition à la malbouffe et aux comptoirs de restauration rapide dans les établissements d’enseignement et à apporter des denrées non périssables au local du SCCUQ, afin de venir en aide aux familles dans le besoin du quartier Centre-Sud. Une autre façon de se solidariser à l’approche du temps des fêtes.
Richard Bousquet
Vice-président à l’information du SCCUQ