Il y aura donc une nouvelle course au rectorat à l’automne. Celle de ce printemps n’aura pas réussi à trouver une candidate ou un candidat pouvant compter «sur le degré de ralliement nécessaire à une nomination au rectorat de l’UQAM». Elle aura toutefois permis de nous apprendre que l’UQAM compte plus d’une centaine de cadres et qu’elles et ils ont voté en bloc pour Luc-Alain Giraldeau. Un vote aussi massif a quelque chose d’inquiétant même si la présidente de l’Association des cadres de l’UQAM affirme qu’il se justifie «aux mérites de la candidature de M. Giraldeau eu égard à ses qualités personnelles, ses réalisations et, surtout, son expérience en matière de gestion universitaire. Rien de plus, rien de moins.» Nous pouvons aussi conclure que cette course a essentiellement reposé sur l’autonomie de l’ESG défendue par M. Giraldeau versus la critique de la gestion de l’UQAM des quatre dernières années par Mme Gendron – qui a obtenu la majorité des voix des enseignants, des syndicats et des associations étudiantes –, deux dossiers qui alimentent aussi, selon moi, l’aspect monolithique du vote des cadres. Et nous devrons vivre avec ces dossiers en suspens et discuter de structures plutôt que d’enjeux réels encore cet automne. Misère…
Richard Bousquet
Vice-président à l’information du SCCUQ
P.-S. : Il n’y aura pas d’infolettre la semaine prochaine, l’auteur de ces lignes étant au congrès de la CSN toute la semaine.