La semaine dernière j’ai écrit que l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) avait recensé le total des compressions du gouvernement Couillard depuis 2014: 3 564 188 000$. Le lendemain de la publication de l’infolettre, la Protectrice du citoyen en a rajouté une couche. Les compressions budgétaires «ont de plus en plus d’impact» sur toute une série de services à la population, soutient Raymonde Saint-Germain. «Certains choix se sont faits au détriment des citoyens.» Ce sont en particulier les personnes les plus vulnérables qui écopent, précise-t-elle. Quelqu’un peut-il encore croire le gouvernement lorsqu’il dit que ça n’affecte pas la qualité des services?
L’École des médias a été avisée la semaine dernière que le service de la prévention et de la sécurité a tellement de compressions qu’ils ne veulent plus permettre l’accès aux pavillons passé 23h30. La situation affecte certains cours pratiques qui se terminent passé minuit et l’utilisation des salles de montage. Un compromis a depuis été envisagé, mais depuis quand l’UQAM confie sa gestion de l’académique à ses gardiens?