L’année 2016 commence comme la précédente a terminé : tout croche. Dans le cafouillage des directives contradictoires aux enseignantes et enseignants face à la grève du SÉtuE, certains vont jusqu’à menacer des personnes chargées de cours de leur couper les vivres au printemps si elles n’agissent pas en scabs cet hiver. Et on attend toujours de savoir si et combien on sera payé pour le faire. Durant ce temps, le recteur a décidé de ne pas rencontrer la communauté universitaire, allocution pourtant attendue depuis près de quatre mois, de peur d’être confronté aux méchants étudiants. Parti comme ça, on n’est pas prêt de le revoir. La prochaine fois il aura peur des enseignantes et des enseignants, et la fois d’après… de son ombre. En attendant, j’ai déjà avisé mes étudiantes et étudiants des modifications à apporter à mon plan de cours en fonction de la première et de la deuxième semaines de grève de la session. Ils m’ont trouvé clairvoyant. Bonne année 2016 quand même.
Richard Bousquet
Vice-président à l’information du SCCUQ