Demi-victoire pour les parents d’enfants qui fréquentent l’une des deux classes pour élèves ayant une déficience intellectuelle moyenne (DIM) de l’école primaire Saint-Jean, à Granby, qui devaient être déplacées dans un autre établissement où cette clientèle serait en majorité. «Je suis contente qu’ils écoutent notre demande pour cette année, mais on va quand même travailler pour ne pas que ça se produise», indique Carolanne Gaudreau, dont le fils Noah fréquente l’école Saint-Jean. La mère de Bromont estime que son fils trisomique progresse davantage à son école actuelle, où il est entouré d’enfants «neurotypiques». Médiatrice dans ce dossier, la chargée de cours Lorraine Doucet juge elle aussi que de rassembler une majorité d’élèves à besoins particuliers dans une même école équivaut à les «tirer vers le bas».