Sous-emploi des titulaires de doctorat : un mal pour la recherche


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Les données révélées par l’enquête du Conseil de recherche en sciences humaines devraient apporter un éclairage précieux sur l’augmentation récente du nombre de titulaires de doctorat sous–employés dans les universités canadiennes. Pour les titulaires de doctorat qui choisissent une carrière en recherche plutôt qu’un poste dans la fonction publique ou dans le secteur privé, la vie a bien changé. Jadis, la voie à suivre pour faire carrière dans le milieu universitaire était claire et simple : mener à bien un programme de doctorat pendant quatre ou cinq ans, faire des études postdoctorales, être chargé de cours à temps partiel, occuper peut‑être un poste ou deux doté pour une durée déterminée, puis obtenir, enfin, un poste menant à la permanence. Le système continue de présenter des défis importants pour les étudiants ayant récemment obtenu leur doctorat, pour le renouvellement du milieu universitaire ainsi que pour les possibilités de recherche futures du Canada, mais cette époque est révolue.

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