Ces jours-ci, on entend de plus en plus parler des effets néfastes que peuvent avoir l’utilisation exponentielle des écrans dans nos vies. Dans un article signé Marie-Claude Malboeuf dans La Presse du 25 août, on lit ceci : « Avant, les étudiants se levaient et discutaient entre eux ou avec moi à la pause. Depuis cinq ans, ils restent immobiles et dans leur bulle avec leur téléphone », rapporte Aïcha Van Dun, professeure de littérature au cégep de Lanaudière, à L’Assomption.
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Elle poursuit : « Former des équipes devient extrêmement difficile dans ce contexte. De plus en plus d’étudiants font des attaques de panique s’ils doivent présenter un exposé oral. Et plusieurs voient le cégep comme une boîte à cours au lieu de participer à la vie socioculturelle. ». Dans un second article, rédigé par la même journaliste et paru dans La Presse du 27 août, madame Linda Pagani, psychologue clinicienne et chercheuse au Centre hospitalier universitaire Sainte- Justine sonne l’alarme : « Avec tous les algorithmes qui favorisent la dépendance aux écrans, c’est comme si l’école donnait des cigarettes aux élèves! Il y a même un phénomène de fumée secondaire! ». Et nous, à l’université, comment percevons-nous cette dépendance à l’écran dans nos groupes?