Dérives et effets pervers de l’évaluation quantitative de la recherche


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Les professeurs et les chercheurs universitaires sont de plus en plus évalués à l’aide de mesures dites «objectives», qui mettent l’accent sur les publications et les citations. Mais le fondement même de cette approche est problématique. Le temps est-il venu d’abandonner ces méthodes de notation simplistes? Avec l’arrivée en milieu universitaire de l’idéologie néolibérale adossée aux techniques du nouveau management public avec ses «tableaux de bord», surtout depuis les années 1990, les chercheurs et les administrateurs utilisent de plus en plus souvent les mots «évaluation», «facteurs d’impact», «indice h». Le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur est ainsi la proie d’une véritable fièvre de l’évaluation. On veut tout évaluer: les enseignants, les professeurs, les chercheurs, les programmes de formation et les universités. Les indicateurs «d’excellence» et de «qualité» se multiplient sans que l’on sache toujours sur quelles bases ils ont été construits.

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