« Il faut faire une réflexion pour se demander si le cadre normatif que l’on a, qui était satisfaisant au moment où on s’échangeait l’information de façon physique, par lettre par exemple, est toujours satisfaisant à l’heure d’Internet », croit la commissaire à la protection de la vie privée du Canada par intérim, Chantal Bernier. En février dernier, des professeurs et des étudiants de l’UQO avaient dénoncé le règlement d’utilisation des ressources informatiques de l’Université du Québec en Outaouais, qu’ils jugent excessif et intrusif. La cybersurveillance pratiquée par l’établissement permet d’intercepter toutes les données qui se trouvent sur les téléphones intelligents ou les ordinateurs qui se connectent au réseau sans fil du campus. « Il faut s’assurer que les lois canadiennes tiennent en compte de cette nouvelle modalité d’expression et donc de ce nouveau forum de protection de la vie privée », explique Mme Bernier, qui rappelle que les plateformes électroniques sont vulnérables.
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