À l’approche de la mise à jour économique, les groupes sociaux pressent le gouvernement Legault « d’assumer ses responsabilités » et d’en faire plus face à la dégradation des conditions de vie des plus vulnérables. « On estime qu’on vit une crise sociale au Québec », a lancé la porte-parole de la Table nationale des corporations de développement communautaire Marie-Line Audet, lors d’un point de presse lundi matin. « L’itinérance est visible partout. Des familles se retrouvent à la rue, des travailleurs se retrouvent à réclamer de l’aide alimentaire. » Ils étaient cinq coalitions de groupes sociaux à interpeller lundi le ministre des Finances, Eric Girard, qui doit présenter sa mise à jour économique le 21 novembre. Outre la Table, la sortie réunissait le Réseau solidarité itinérance, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec et le Collectif pour un Québec sans pauvreté. Les gens « n’ont pas les moyens de se payer des studios à 1500 $ », a plaidé pour sa part Véronique Laflamme du FRAPRU. « Il n’y a pas d’alternatives aux logements trop chers ».