Une délégation du SÉtuE a participé du 21 au 23 avril au congrès triennal de l’AFPC-Québec. Malgré le fonctionnement du congrès qui gagnerait clairement à être amélioré, le SÉtuE a réussi à gagner l’appui de la majorité pour la plupart de ses revendications importantes. Le congrès fut grandement divisé entre les sections locales à chartes directes (principalement issues du milieu universitaire) et les éléments (regroupant les employé-e-s des ministères fédéraux). Cette tension s’explique à la fois par la culture politique différente qui règne dans ces deux milieux, mais aussi par la nature bien différente du travail, que ce soit au niveau du caractère temps plein ou temps partiel ou de la permanence de l’emploi. Les sections universitaires ont montré leur solidarité même quand les sujets ne les affectaient pas directement. En revanche, lorsqu’il s’agissait de prendre des mesures concrètes pour favoriser ou aider les membres à statut précaire et, plus largement, les sections universitaires, la solidarité semblait moins forte. Le congrès a voté en faveur de la résolution du SÉtuE à l’effet que les indemnités de grève deviennent égales pour tout le monde, peu importe si les travailleurs et travailleuses travaillent à temps plein ou à temps partiel, soit 75$ pour 4h de piquetage.