Ces réformes scolaires qui n’améliorent pas la réussite


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Il est temps de mettre de l’avant des réformes fondées sur des données probantes, notamment l’enseignement explicite, proposent les cosignataires d’un texte publié dans La Presse. Dans son ouvrage Left Back (2001), Diane Ravitch analyse les différentes réformes scolaires menées aux États-Unis au cours du XXsiècle. Son constat est troublant : aucune de ces réformes n’améliore la réussite des élèves. Pourquoi ? Parce qu’elles sont fondées sur des théories non prouvées et inapplicables. Du côté francophone, les réformes effectuées en Suisse, dans le canton de Genève, et en Belgique montrent également des effets plutôt négatifs sur les résultats des élèves. Le même phénomène est observé au Québec. Les résultats présentés par la Table de pilotage du ministère de l’Éducation en 2006 et 2007 indiquent que les performances des élèves de 6année n’ayant pas vécu la réforme sont supérieures à celles des élèves ayant vécu la réforme. Comme les piètres résultats démontrés par la Table de pilotage au primaire n’entament nullement l’enthousiasme du ministère de l’Éducation, la réforme est prolongée et maintenue au secondaire, où elle obtient également des résultats médiocres (Larose, 2015).