Les restrictions imposées l’an dernier au réseau de l’éducation ne représentent que le « début » de « coupures » qui pourraient prendre de l’ampleur en marge du prochain budget du gouvernement Legault, en mars prochain, appréhende le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Éric Gingras, en entrevue avec Le Devoir. « Ce qu’on voit présentement, c’est le début de l’austérité », a prévenu lundi M. Gingras, pendant la période des questions qui a suivi une conférence de presse tenue à Montréal pour présenter les priorités de la CSQ en éducation en 2025. L’an dernier, plusieurs mesures ont été prises par le gouvernement au nom de la saine gestion des finances publiques. La mise en place d’un gel du recrutement externe dans la fonction publique québécoise a notamment fait mal aux cégeps, qui peinent d’autre part à rénover et à agrandir des établissements surpeuplés et en piètre état. Les écoles publiques ont aussi écopé de restrictions budgétaires limitant leur capacité à bien entretenir leurs immeubles vieillissants.