Devant l’extrême brutalité des interventions policières utilisée pour mettre fin aux manifestations liées à la grève sociale des étudiantes et étudiants, la Ligue des droits et libertés, l’ASSÉ, le SCCUQ, le SPUQ, le SGPUM, la FNEEQ, la FFQ, l’Observatoire sur les profilages et plusieurs organisations communautaires, syndicales et autres regroupements sont outrés et vivement inquiets de la situation. Ils demandent la fin immédiate de cette répression politique. Les organisations considèrent par ailleurs totalement inacceptable le recours à différentes armes de contrôle de foule telles que les gaz irritants, non seulement pour les dommages que ceux-ci causent à la santé des manifestantes et manifestants, mais aussi pour les atteintes à l’intégrité physique ou même à la vie des personnes visées, notamment lorsque les projectiles sont tirés à bout portant.