Budget : On demande aux Québécois-es de s’habituer à des services insuffisants


Classé dans : Monde syndical | 0

La CSN est soulagée que le ministre des Finances, Éric Girard, ait fait le choix d’augmenter le déficit pour l’année 2025-2026. « Nos services publics sont déjà en lambeaux et notre économie doit se préparer à encaisser un grand choc, il aurait été catastrophique de continuer sur cette lancée. Mais 2025-2026, c’est une photo. Avec un gel d’embauche dans le secteur public maintenu jusqu’en avril 2026, si on regarde le film que nous propose le gouvernement Legault pour les prochaines années, on ne rira pas beaucoup ! », déclare la présidente de la CSN, Caroline Senneville. La CSN est en effet d’avis que le ministre des Finances aurait dû saisir l’occasion de ce budget pour mettre de côté sa stratégie trop rapide de retour à l’équilibre des finances publiques, qu’il maintient pour 2029-2030. « Pour atteindre cet équilibre en 2029-2030, on parle de résorber l’écart de 1 milliard en 2027-2028 et de 2,5 milliards en 2028-2029 et 2029-2030. Pendant ce temps, on continue de verser des milliards dans le Fonds des générations, privant le Québec de plus de 2,2 milliards par année, alors que les objectifs ayant justifié sa mise en place ont déjà été atteints. Les deux mains de notre gouvernement doivent travailler ensemble ! », continue la présidente.

Autres textes liés au même sujet :
La FTQ réagit au budget : La CAQ nous enfonce dans l’austérité et les compressions.
SPGQ | Pour un Québec fort : moins de sous-traitance pour retourner à l’équilibre budgétaire.
CSQ | Budget 2025-2026: les travailleuses et les travailleurs laissés à eux-mêmes.
La Presse | Budget du Québec 2025 : Un régime minceur, un gros pari sur Trump.
Le Devoir | Le budget du Québec en un coup d’œil.
Un budget «qui ne rassure pas» en éducation et en enseignement supérieur.
Compressions en éducation.
Coup de frein dans les dépenses en santé.
Dépenses en infrastructures : L’héritage des années 1960 pèse de plus en plus lourd.
Québec apporte du répit pour les arts dans son budget.
Un « coup dur » pour le métro de Montréal, déplore Valérie Plante.
Budget du Québec : Pourquoi le milieu du transport collectif s’alarme-t-il ?